La suture de coiffe des rotateurs sous arthroscopie consiste à pratiquer deux petites incisions qui permettront d’introduire la fibre optique et les mini instruments de chirurgie dans l’articulation.
Tout d’abord, le chirurgien va observer l’état des lésions des tissus (muscles et tendons), du cartilage et la formation d’éventuelles ostéophytes (becs osseux), on parle de planification opératoire.
Dans le premier temps opératoire, on introduit un instrument appelé "shaver", c’est à dire une sorte de fraise motorisée pour effectuer la résection de la bourse sous acromiale, si le tendon du long biceps est inflammatoire ou pathologique (luxé, rompu), une libération du tendon sera réalisée (ténotomie).
Le second temps opératoire est celui de la résection osseuse, c’est à dire de "l’aplanissement" de l’acromion.
Le troisième temps opératoire est celui de la réparation tendineuse.
On passe un fil de suture dans le tendon, puis on opère une traction pour ramener le tendon à l’emplacement où il doit être réinséré sur le tubercule majeur (la tête humérale).
En fonction de la taille de la lésion, plusieurs fils de suture peuvent nécessaires. Ils sont fixés à l’aide d’une ou plusieurs ancres impactées dans le tubercule majeur.
- Anesthésie : générale + loco régionale
- Technique : sous arthroscopie
- Hospitalisation : ambulatoire
- Immobilisation : coude au corps dans une attelle, de 2 à 6 semaines en fonction de l’importance de la rupture.
- Rééducation passive immédiate : 3 séances par semaine jusqu’à récupération des mobilités articulaires passives complètes.
- Visite postopératoire : 6 à 8 semaines après l’intervention.